Le principal inconvénient des SHA est le dessèchement de la peau à la forte concentration d’alcool contenu dans ces produits. Pour limiter le risque d’irritation il est conseillé de ne pas appliquer une SHA sur des mains mouillées et lésées. Cet inconvénient peut être limité grâce à l’utilisation d’agents hydratant et adoucissant, ainsi que de complexe régénérant. L’association d’un agent hydratant comme l’Aloé Véra ou la glycérine , limite l’irritation et le dessèchement lié à l’application d’alcool sur la peau. Vous pouvez retrouver le détail de ces complexes hydratants dans la rubrique Gel hydro-alcoolique et protection de la peau. La nature des alcools utilisés est déterminante puisque ceux-ci représentent toujours au moins 60% dans toutes les solutions.
Du point de vue des risques d’irritation, il convient de distinguer les gels fabriqués exclusivement à partir d’éthanol de ceux contenant de l’alcool isoprpylique (isopropanol) ou de l’alcool benzylique, molécules classées parmi les produits irritants. Enfin, la qualité de l’éthanol doit être elle-même prise en compte pour le risque d’irritation en faisant la différence entre l’éthanol produit par la fermentation de sucres naturels et ceux obtenus industriellement par catalyse de l’éthylène. Les gels hydro-alcooliques à base d’éthanol issus de fermentation et comportant des agents hydratants et adoucissant tel que la glycérine, la pro-vitamine B5, seront préférés aux autres produits.
D’après un article sur le site MedHyg.ch « selon une étude réalisée dans une unité de soins intensifs, la prévalence des dermites de contact attribuées au travail était de 55% et augmentait jusqu’à 70 % pour les personnes qui se lavaient les mains plus de 35 fois par heure. D’autres études ont rapporté des prévalences de 20% et de 32%. L’irritation cutanée est la cause première des dermatoses professionnelles chez le personnel soignant des hôpitaux, bien avant les allergies au latex. »